Dossier B - Neville Romen - 3 avril 1945

Code:

Ex commandant Neville Romen
N.D’I : 05Lt – 0530603
Date d’envoie : 3 avril 1945
Ordre : Confidentiel

Cher Éliot,

Je vous écris en ce jour en votre langue maternelle pour ne pas attirer les oreilles indiscrètes des responsables du troisième Reich.

Tu avais raison pour une seule chose, l’armée rouge a bien fait son devoir et nous n’avions rien à faire du plus que de replier nos rangs.

Cela dit, je n’ai put m’empêcher de continuer le travail sans ta permission et je sais pertinemment que je peux ainsi m’attirer le pétrin.

Du moins, je ne suis pas inquiet de mon sort puisque je crois en savoir beaucoup plus que l’autorité ici à Berlin. Les crimes et les meurtres ont commencé à cesser cette avant-midi quand les supérieurs ont put mettrent terme à la troisième Reich. Le suicide du Chancelier Adolf Hitler a été bouleversant mais la feu s’apaise, les cris diminuent tout comme les cœurs s’apaisent.

Quoiqu’il en soit, le corps du chancelier n’a pas put être retrouvé dans un bon état. Plusieurs fragments de crânes n’étaient pas à leurs bons emplacements et l’on croit à un suicide. L’autopsie révèle que la tête percée vient d’une arme armée et qu’il serait mort sur le coup. Toutefois je suis d’avis que ce suicide n’en est pas un.

J’ai été l’un des premiers sur les lieux parce que j’ai put rendre service grâce à mon expérience pour l’armée rouge. J’y ai trouvée une lettre. Une lettre ensanglantée Éliot dont je ne pouvais que déchiffrer ces quelques mots : « andere nie verlorene Welt wollte » Hitler a écrit de sa main une lettre couverte maintenant de sang et l’on ne peut qu’apercevoir sur toute son étendue qu’il parlait d’un autre monde et qu’il ne voulait pas… Quoi exactement ? Je n’en sais rien. Oui j’ai gardé cette lettre qui est une pièce à convection et je ne regrette rien.

Mais une chose est sûre, j’ai traqué cet homme comme une proie et il m’arrivait souvent de le voir disparaître, comme s’il tombait dans une profonde cavité que je ne pouvais pas voir. Il partait parfois durant des semaines et revenait très agité, blessé et meurtrie. Ses hommes n’ont pas eu l’air de trop s’en faire.

Je dois te rencontrer, il est difficile de tout pouvoir t’expliquer car je crois que ce qu’il est réellement arrivé à ce dictateur, pourrait m’arriver à moi vu ma curiosité.

J’ose espérer que tu es toujours l’homme qui se disait un fidèle ami puisque les choses que j’ai à te révéler ne seront pas sans surprises.

Réécrit moi pour que l’on se rencontre dans ton pays ou le mien, peu m’importe maintenant que je n’ai plus rien que cette lettre.

Je t'envoie comme tu as déjà sûrement pu constater, une image étrange que j'ai trouvée en rentrant chez moi après la fouille à l'endroit du supposer suicide de Hitler. (No. B - 100 124) Je ne sais pas si elle va t'inspirer quelques chose. On en reparlera bientôt... Enfin je l'espère.