Erre ...

Lilith se baladait dans Québec, profitant de cette journée ensoleillée du mois d'août et surtout de ses derniers jours de vacances avant la reprise de ses cours. Ses pas la menèrent ainsi à travers la ville ou elle entra dans plusieurs magasins pour en ressortir les bras chargés de sacs. Elle passa à son appartement les déposer et quitta à nouveau son appartement.

Elle errait ainsi depuis la matinée et ne s'était même pas arrêtée pour manger. Son estomac comença à se manifester et, avisant une sandwicherie, s'y arrêté pour commander quelque chose. Elle partit ainsi son sandwich à la main dans le parc dont elle avait aperçu l'entrée plus tôt. Le Parc de la Francophonie.

* Sympathique comme nom .. Même si je ne connais absolument rien de la France .. A part peut-être leur vin. *

Elle termina son sandwich et jeta l'emballage dans une poubelle, prenant le temps d'observer autour d'elle. Il y avait pas mal de gens présents. Des adultes, des adolescents, et de petits enfants qui jouaient à se courir après dans tout le parc. Elle alla s'asseoir sous un arbre et appuya son dos contre le tronc. De la musique lui parvenait de loin et elle sortit un livre de son sac. Elle commença à lire tranquillement, bercés par le doux brouhaha que faisaient les gens autour d'elle.

Journée magnifique, température idéale, un léger vent porteur d'un parfum floral des plus exquis. Vous êtes la contre un arbre plongée dans un roman des plus captivants selon votre vision personnelle. Journée en or pour se laisser aller au grès des fantaisies littéraires.

Plongée dans votre roman prenant le temps semblait séparer de votre propre existence. Des gens se mouvaient autour de vous mais votre conscience était totalement absorbé par l'ouvrage. Le temps défila ainsi on ne sait combien de temps et puis entre deux chapitres plus détendue de votre roman votre esprit se libéra de la poigne d'acier de ce roman passionnant.

Un regard à gauche lentement suivi d'un mouvement vers le droite dans le but de regarder d'un œil détendu le monde qui vous entoure. Puis, vous remarquez un détail étrange. Le son... Où est le son ? Car vous n'entendez plus rien les enfants crient et hurlent leur plaisir dans une course folle pour se sauver d'un autre portant le rôle du chat mais aucun son ne parvient à vos oreilles. Que se passe-t-il ?

Lilith haussa un sourcil quand elle leva les yeux de ses livres et se rendit compte qu'elle n'entendait plus le monde autour. Elle secoua doucement la tête mais trouva ça inutile. Ce n'était pas comme ça qu'elle allait réentendre les gens. Elle rangea tranquillement son livre dans son sac, se forçant à ne pas paniquer et à rester calme.

Elle se leva, plaça son sac à son épaule et marcha d'un pas rapide vers le jardin d'enfants. Non. Elle n'entendait absolument rien. Elle voyait pourtant les petits jouer, s'interpeller et même un pleurer. Mais c'était comme si une chape de silence s'était abattue sur le Parc. Une expression étrange se figea alors sur son visage. Elle ne comprenait rien à ce qui se passait.

Elle prit la direction de la sortie d'un pas rapide, tête baissée, heurtant parfois des promeneurs et marmonnant des excuses sans s'arrêter. Elle arriva à l'extérieur du Parc et releva la tête, essayant de repérer son chemin. La ville était entièrement nouvelle pour elle et Lilith ne savait pas du tout quel chemin prendre. Elle reconnu vaguement une ruelle qu'elle avait emprunté et se dirigea vers son appartement.

Le moment on son pied traversa le sorti du parc Lilith fût pris d'un de surprise. Dans une véritable cacophonie tout les son ambiant reprirent leurs droit sur ses oreille. La changement étais si soudain qu'un mal cuisant lui pris la tête.

Lilith porta ses mains à ses tempes quan dles bruits reprirent violement. Elle marcha ainsi, se tenant la tête entre les mains jusqu'au plan et observa rapidement la carte, repérant le chemin qu'elle devait suivre pour rentrer chez elle. Elle repartit vers la sortie d'un pas déjà plus assuré, passant la grille les mains dans les poches.

* Ce doit-être la fatigue du déménagement .. * pensa-t-elle en essayant de se convaincre.

Il y avait une autre possibilité aussi. Elle devenait folle .. Assez ironique pour une étudiante en psychiatrie. Elle prit donc le chemin de son appartement et arriva au bas de l'immeuble environ un quart d'heure plus tard.